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Pour croqueurs de mots, ce joli poème est tiré de Victor, bien sûr,
"L'AURORE S'ALLUME"
L'aurore s'allume ; Tout reprend son âme,
L'ombre épaisse fuit ; L'enfant son hochet,
Le rêve et la brume Le foyer sa flamme,
Vont où va la nuit ; Le luth son archer ;
Paupières et roses Folie ou démence,
S'ouvrent demi-closes ; Dans le monde immense,
Du réveil des choses Chacun recommence
On entend le bruit Ce qu'il ébauchait.
il y en a 17 comme ça.
Voici donc le dernier, pardon mais après mon infiltration,
je ne peux en faire plus.
Voici donc le 17ème :
Livre salutaire
Où le coeur s'emplit !
Où tout sage austère
Travaille et pâlit !
Dont le sens rebelle
Parfois se révèle !
Pythagore épèle
Et Moïse lit !
Ce cher Victor a écrit tout ça et le reste !
Victor Hugo
L Y D I A
Qui doit se reposer quelques jours et donc,
mettre ce blog en pause ; gros bisous et à bientôt.
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Pour moi ils sont immortels, ils sont de toutes les époques :
Bon mardi à tous ;L Y D I A
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Hier soir, en plus de changer d'heure,
Il fallait éteindre les lumières partout pendant une heure.
Du coup, je me suis couchée tôt et ça m'a fait le plus grand bien.
Mais si vous voulez que je vous dise ma pensée :
Il feraient mieux de n'allumer qu'une heure par nuit tous ces magnifiques édifices.
Cela ferait plus d'économie d'énergie.
Les éclairages sont beaux, naturellement.
Mais au point où l'on en est, il faut taper fort.
La nuit étant faite pour dormir, on éteint tout.
On pourra ainsi arrêter plusieurs réacteurs.
Gros bisous,
L Y D I A
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Joli mimosa qui embaûme l'air et nous ravit.
Il s'amplifie d'année en année.
Jusqu'où va-t-il aller ?
Il est devenu énorme et croûle sour les fleurs.
Je ne peux supporter un bouquet de mimosa à l'intérieur
Car j'ai très vite mal à la tête.
Mais sur pieds il me convient bien.
BON VENDREDI
L Y D I A
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L'hirondelle au printemps cherche les vieilles tours.
Débris où n'est plus l'homme, où la vie est toujours ;
La fauvette en avril cherche, ô ma bien-aimée,
La forêt sombre et fraîche et l'épaisse ramée,
La mousse et, dans les noeuds des branches, les doux toits
Qu'en se superposant font les feuilles des bois.
Ainsi fait l'oiseau. Nous, nous cherchons dans la ville
Le coin désert, l'abri solitaire et tranquille.
Le seuil qui n'a pas d'yeux obliques et méchants,
La rue où les volets sont fermés ; dans les champs,
Nous cherchons le sentier du pâtre et du poète ;
Dans les bois, la clairière inconnue et muette
Où le silence éteint les bruits lointains et sourds.
L'oiseau cache son nid. Nous cachons nos amours.
Victor HUGO
BON JEUDI
L Y D I A
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