• Il y a fort longtemps, un premier mars, un beau perce-neige, blanc et gentil, dépassa la neige dans la forêt. Le vent d'hiver le vit, se mit en colère et déclencha une tempête de neige pour recouvrir la fleur.

     

    Le gentil perce-neige, mordu par le froid, cria.

     

    La bonne fée Zina Primavera entendit la fleur sangloter et demanda :

     

    "- Pourquoi pleure-tu ?"

     

    "- Je suis couvert de neige et je meurs de froid !"

     

    La fée Primavera ôta la neige qui recouvrait cette jolie fleur blanche.

     

    Tandis qu'elle faisait cela, elle se blessa le doigt contre un caillou tranchant à côté du perce-neige. Son sang chaud tomba sur la racine de la fleur et la réchauffa. Le perce-neige revint à la vie. Une autre goutte de sang tomba sur les pétales qui devinrent rouges.

     

    Aussitôt un autre perce-neige blanc poussa à côté. C'est ainsi que les deux inséparables clochettes, la rouge et la blanche, devinrent à la fois le symbole du printemps, de l'amour et de l'espoir appelé MARTISOR.

     

    perceneige.jpg

     

    Bonne soirée,

     

    L Y D I A


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  • Pour une amie sur blog 50 (de Comté) et pour toutes mes autres amies :

     

    Ce poème qui est l'un des plus beaux parmi les plus beaux de Victor Hugo :

     

    Demain, dès l'aube...

    Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
    Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
    Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
    Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

     

    ====================================

     

    Il est profond ce poème ;

     

    Un extrait sans doute de tout l'immense chagrin d'un père.

     

    Dans ces douze lignes, 

     

    Infiniment belles et qui nous font nous envoler ;

     

    On trouve ici l'essentiel des sentiments

     

    De ce père en deuil de sa fille chérie.

     

    Gros bisous,

     

    Et régalez-vous mes amis et amies des blogs et d'ailleurs ;

     

    L Y D I A


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  • Elle avait pris le pli dans son âge enfantin

    De venir dans ma chambre un peu chaque matin ;

    Je l'attendais, ainsi qu'un rayon qu'on espère ;

    Elle entrait et disait : "Bonjour mon petit père" ;

    Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s'asseyait

    Sur mon lit, dérangeait mes papiers et riait,

    Puis soudain s'en allait comme un oiseau qui passe.

    Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse,

    Mon oeuvre interrompue...

     

    Victor Hugo

    Ecrit en novembre 1846

    Pour Léopoldine

     

     

    Ce poème vient d'un recueil acquis chez FRANCE LOISIRS entre les fêtes.

     

    Ce livre énorme est l'intégrale des poésies intimes sur 884 pages.

     

    C'est un grand bonheur pour moi de détenir ce précieux livre.

     

    Ainsi ce poème qui a pour titre :

     

    LE MATIN

     

    Le voile du matin sur les monts se déploie.

    Vois, un rayon naissant blanchit la vielle tour ;

    Et déjà dans les cieux s'unit avec amour,

    Ainsi que la gloire à la joie.

    Le premier chant des bois aux premiers feux du jour.

     

    Oui, souris à l'éclat dont le ciel se décore !

    Tu verras, si demain le cercueil me dévore,

    Luire à tes yeux en pleurs un soleil aussi beau.

    Et les mêmes oiseaux chanter la même aurore.

    Sur mon noir et muet tombeau !

     

    Mais dans l'autre horizon l'âme alors est ravie.

    L'avenir sans fin s'ouvre à l'être illimité.

    Au matin de l'éternité.

    On se réveille de la vie.

    Comme d'une nuit sombre ou d'un rêve agité !

     

    Avril 1822                                                                                                                              

     

    L Y D I A                                                      


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  •  

     

    J'ai reçu en cadeau (entre autres) le livre d'Alexandre JOLLIEN :  

     

    "Le Philosophe nu"

     

    C'est étrange parce que, quelques instants avant d'ouvrir mon paquet,

     

    je parlais justement de lui avec la personne qui me l'a offert.

     

    Ses citations :

     

    «Rien n’est grave, puisque tout est grave.»
    [ Alexandre Jollien ] - Le Métier d’homme

    «Grandir n’est pas s’enrichir de quelque chose de nouveau,

    mais découvrir ce que l’on a déjà à l’intérieur.»
    [ Alexandre Jollien ] - Extrait d'une interview dans Elle - 13 Août 2007

     

    Ce philosophe est né en Suisse en 1975.

     

    Etranglé par son cordon ombilical, il ne meurt pas. Mais il devra lutter contre son handicap

     

    "Infirme moteur cérébral", mis en pension spécialisé à l'âge de 3 ans.

     

    Son intérêt pour la philosophie et l'écriture le font assumer son lourd handicap.

     

    Dans son livre, pas fini de lire encore, j'ai noté un paragraphe de la page 50 :

     

    "Accepter que nous ne guérirons jamais de nos carences ni de nos plaies, assumer que les coups du passé peuvent hanter une âme pour nous ouvrir aux dons du jour et, pourquoi pas, les partager. Voilà à peu près tout ce que nous pouvons faire."

     

    J'aime beaucoup ce passage qui me réconforte et me rend plus légère.

     

    Je n'étais pourtant pas plus que ça attirée par les philosophes.

     

    Mais ce garçon me touche énormément et son parcours est admirable.

     


    Alexandre Jollien Boris Cyrulnik

    Photo Librairie Gaïa

    Photo Librairie Gaïa

    Il a 35 ans, il est marié et il a deux enfants.

     

    Il est écrivain, conférencier, professeur de philosophie.

     

    Mais sa lutte est permanente et journalière.

     

    Pour ma part, je l'apprécie.

     

    GROS BISOUS,

     

    L Y D I A

       
     

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  • "Agente de bord" serait une femme qui fait office d"hôtesse de l'air."

     

    Comme c'est romantique !

     

    Il y a, comme l'ami Noëlus me le signale, 

     

    les : "techniciennes de surface"  !

     

    Mais quelle horreur ! Quant à "doctoresse",

     

    il paraît que ce n'est pas correct. Il faut dire "docteure".

     

    Alors puisqu'il faut dire, je ne dirai pas, NA !

     

    Je suis comme ça moi. Je résiste à la connerie ambiante.

     

    Surtout quand il s'agit de nanas qui s'occupent toute la journée

     

    à chercher des poux dans la tête des unes et des autres

     

    à leur façon, qui n'est pas la meilleure bien sûr.

     

    Mais ces nanas-là croient qu'elles sont les meilleures.

     

    C'est bien là qu'est le problème.

     

    On croit que tout ceci vient d'en haut. Pas du tout. Là, je leur dis :

     

    -- "NON ! Mesdames les chercheuses en nom de métier féminin,

     

    "Vous n'êtes pas les meilleures mais plutôt les pires."

     

    Car le terme "HOTESSE DE L'AIR" était un terme très joli et agréable à dire.

     

    Tandis que "AGENTE DE BORD" est moche, ridicule, stupide et inutilisable.

     

    Et puis on ne sait plus à quoi elles seront utilisées ?

     

    A servir les repas, à faire le ménage, ou tout autre chose !

     

    Qui sait ?

     

    Cela rabaisse une femme qui avait de la classe.

     

    Désormais, il n'y aura donc plus d'hôtesses de l'air dans les avions.

     

    Dommage pour ceux qui le prennent.

     

    Ils n'ont qu'à ne plus le prendre, comme moi.

     

    On verra bien alors ce qui se passera.

     

    Bonne journée,

     

     

    http://www.gifsmaniac.com/gifs-animes/avions

     

    http://www.matton.fr/images/jpg

     

    L Y D I A


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