• Ecrire

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    Que faut-il pour écrire ?

    C'est simple, il faut du papier, un crayon, dans ce cas une gomme ne serait pas de trop, ou un stylo. On peut aussi écrire sur l'ordinateur. Pour ma part, j'aime beaucoup cette formule. Je n'ai pas besoin de crayon ni de gomme et quand je me trompe, je peux rectifier aussitôt.

    A partir de là, tout est possible. Tant d'autres l'ont fait.

    Autodidactes ou agrégés, quelle importance ! On n'écrit pas la même chose que l'on ait fait des études ou pas, naturellement. Mais on fait avec ce que l'on a, c'est cela qui importe.

    Il suffit de vouloir écrire depuis longtemps, ou depuis toujours. Ou bien simplement que le désir soit là.

    Alors il faut prendre une page blanche ou de couleur peu importe, mais vierge de préférence.

    Ensuite les mots arrivent. Un, deux, dix. Puis ils se bousculent, il faut les contenir tant ils veulent tous passer en même temps pour se poser sur la page. Cela devient un flot ininterrompu. On commence à y penser un peu puis beaucoup, les idées viennent, parfois même, on en rêve la nuit et ça c'est super.

    Très vite, ou plus lentement, un page, puis deux, puis dix. On avance, on hésite, on transforme, on reprend depuis le début, on modifie la tournure des phrases, les mots, les paragraphes, et, bientôt on a deux cents pages et le livre est pratiquement fini. Mais alors il faut le revoir, le réécrire pour mettre les événements dans un ordre plus logique. S'il est pratiquement prêt, il faut encore corriger les fautes, les coquilles, changer un mot qui ne nous semble pas très approprié pour un autre qui aura plus de sens, qui sera plus beau, plus léger... Et, au bout de quelques mois ou de quelques années, le livre nous paraîtra prêt à le faire imprimer.

    Quand il sort tout chaud de l'imprimerie, je ne vous dis pas le bonheur que l'on éprouve : "Un pur bonheur."

    Essayez si ça vous tente !

     

    (déjà publiée en 2007 sur mon autre blog.)

     

    Les livres d'Honoré de Balzac :

     

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    Les livres de Jules VERNE :

     

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    Er mes livres :

     

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    Je vous souhaite un très bon dimanche (avec huîtres chez nous.)

     

    GROS BISOUS,

     

    L Y D I A


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  • Les femmes sont sur la terre...

    Les femmes sont sur la terre
    Pour tout idéaliser ;
    L'univers est un mystère
    Que commente leur baiser.

    C'est l'amour qui, pour ceinture,
    A l'onde et le firmament,
    Et dont toute la nature,
    N'est, au fond, que l'ornement.

    Tout ce qui brille, offre à l'âme
    Son parfum ou sa couleur ;
    Si Dieu n'avait fait la femme,
    Il n'aurait pas fait la fleur.

    A quoi bon vos étincelles,
    Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
    Les diamants, sans les belles,
    Ne sont plus que des cailloux ;

    Et, dans les charmilles vertes,
    Les roses dorment debout,
    Et sont des bouches ouvertes
    Pour ne rien dire du tout.

    Tout objet qui charme ou rêve
    Tient des femmes sa clarté ;
    La perle blanche, sans Eve,
    Sans toi, ma fière beauté,

    Ressemblant, tout enlaidie,
    A mon amour qui te fuit,
    N'est plus que la maladie
    D'une bête dans la nuit.

     

    Je l'aime bien ce poème de ce cher Victor Hugo

     

    Bonne journée pour vous mesdames et chères amies,

     

    L Y D I A


    18 commentaires
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    Un poème pour croque mots.

     

    Les jours filent,

    Les cœurs fibrillent,

    Et moi je me bile !

    Le soleil se défile,

    Le curé lit l’évangile, 

    Et la laie est fertile !

     

    Le soir s’allonge

    Mon esprit plonge

    Alors que j’éponge !

    Je sors d’un songe

    Le souci me ronge

    Le métro est à Monge !

     

    Ce jeudi, aujourd’hui,

    L’oiseau fait cui-cui,

    Bientôt le printemps,

    L’hiver a le temps,

    Pour rimer avec nuit

    Il y a les Inuits !

     

    Rime pour mon cœur,

    Rime pour une sœur,

    Rime pour rien,

    Chacun le sien,

    Je ne sais plus,

    Pas assez lus !

     

    Lydia CHAMARIE

     

    Merci d’être tolérant ;

    Avec mon inexpérience.

    J'ai vu que ce poème vous a plus, merci !

     

    BISOUS,

     

    L Y D I A


    27 commentaires
  • Beaucoup emploient cette abréviation dans les commentaires

     

     et je me suis demandé bien souvent ce que cela voulait dire. 

     

    Je suis donc allée me renseigner pour en savoir plus

     

    Et voilà ce que j'ai trouvé :

     

    "LOL" est un acronyme en argot Internet pour « Laughing Out Loud »,

    ce qui signifie « rire à gorge déployée ». En français, la tendance est d'utiliser l'acronyme équivalent « mdr » pour « mort de rire » 

       
    Connaissiez-vous cette explication ?
    Attention, dans ce cas,  à ne pas l'utiliser pour tout ou rien.
    Quelquefois, je suis sûre que c'est utilisé à contre-sens.
    Cette abréviation est bien souvent inutile en fin de phrase.
    C'est juste devenu une manie d'expression.

    Comme de dire : "Au jour d'aujourd'hui" qui n'est pas du tout correct.

    Dire : "au plus je le fais, au plus j'aime le faire."

     

    Au lieu de dire : "plus je le fais, plus j'aime le faire."

     

    Dire à tout bout de champ : "En fait."

     

    Ainsi on entend de plus en plus d'expressions comme celles-là,

     

    approximatives,

     

    Je dirai, chaque jour on en entend de nouvelles.

     

    Ce qui n'améliore pas la langue française si belle en général.

     

    Il serait bon d'en prendre grand soin pourtant,

     

    si l'on ne veut pas qu'elle disparaisse un jour !

     

    Cette note a été écrite pour "croquer des mots".

     

    Croquer les mots que j'aime est un début

     

    dans cette communauté.

     

    GROS BISOUS,

     

    LYDIA

     

     

     


    30 commentaires
  • Ce poème de Victor Hugo (1822)

     

    Le matin

    Moriturus moriturae !

    Le voile du matin sur les monts se déploie.
    Vois, un rayon naissant blanchit la vieille tour ;
    Et déjà dans les cieux s'unit avec amour,
    Ainsi que la gloire à la joie,
    Le premier chant des bois aux premiers feux du jour.

    Oui, souris à l'éclat dont le ciel se décore ! -
    Tu verras, si demain le cercueil me dévore,
    Un soleil aussi beau luire à ton désespoir,
    Et les mêmes oiseaux chanter la même aurore,
    Sur mon tombeau muet et noir !

    Mais dans l'autre horizon l'âme alors est ravie.
    L'avenir sans fin s'ouvre à l'être illimité.
    Au matin de l'éternité
    On se réveille de la vie,
    Comme d'une nuit sombre ou d'un rêve agité.

     

                     -=-=-=-=-=-=-=-

     

    Et celui-ci de lui aussi pour le soir :

     

    Saison des semailles. Le soir

    C'est le moment crépusculaire.
    J'admire, assis sous un portail,
    Ce reste de jour dont s'éclaire
    La dernière heure du travail.

    Dans les terres, de nuit baignées,
    Je contemple, ému, les haillons
    D'un vieillard qui jette à poignées
    La moisson future aux sillons.

    Sa haute silhouette noire
    Domine les profonds labours.
    On sent à quel point il doit croire
    A la fuite utile des jours.

    Il marche dans la plaine immense,
    Va, vient, lance la graine au loin,
    Rouvre sa main, et recommence,
    Et je médite, obscur témoin,

    Pendant que, déployant ses voiles,
    L'ombre, où se mêle une rumeur,
    Semble élargir jusqu'aux étoiles
    Le geste auguste du semeur.

     


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    L Y D I A


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