L'hirondelle au printemps cherche les vieilles tours.

Débris où n'est plus l'homme, où la vie est toujours ;

La fauvette en avril cherche, ô ma bien-aimée,

La forêt sombre et fraîche et l'épaisse ramée,

La mousse et, dans les noeuds des branches, les doux toits

Qu'en se superposant font les feuilles des bois.

Ainsi fait l'oiseau. Nous, nous cherchons dans la ville

Le coin désert, l'abri solitaire et tranquille.

Le seuil qui n'a pas d'yeux obliques et méchants,

La rue où les volets sont fermés ; dans les champs,

Nous cherchons le sentier du pâtre et du poète ;

Dans les bois, la clairière inconnue et muette

Où le silence éteint les bruits lointains et sourds.

L'oiseau cache son nid. Nous cachons nos amours.

 

Victor HUGO

 

BON JEUDI

 

L Y D I A

AZUR : Bleu clair et intense comme le bleu du ciel. Le ciel lui-même.

 

A L'INSTAR de : A la manière, à l'exemple, comme.

 

ARABESQUE : Couvercle à décor polychrome.

 

ABEILLE : Insecte social vivant dans une ruche et produisant le miel et la cire.

 

(l'abeille est, avec le ver à soi, le seul insecte domestiqué par l'homme.)

 

Tout ceci pour continuer un peu sur le Français,

 

ma seule langue que j'aime et apprécie.

 

J'ai tenté d'apprendre l'anglais et l'espagnol.

 

Je les ai parlé pendant une courte période puis les ai oubliés.

 

                                                      -*-*-*-*-*-*-*-

 

Pour dire aussi que Maître CAPELLO est décédé.

 

C'était un maître en matière de langue française.

 

Maitre capello 1984 par jc761

 

Il a inventé le palindrome

 

(mot ou groupe de mots se lisant de gauche à droite comme de droite à gauche)

 

"Esope reste ici et se repose". Essayez et vous verrez.

 

Il connaissait toutes les malices et tous les subterfuges de notre langue.

 

Il en reste un :

Alain Rey

Lexicologue français

[Littérature française]
Né à Pont-du-Château le 30 août 1928
 

 

Il est à l'origine de nombreux dictionnaires.

 

Il y en a peu et si vous en connaissez d'autres, donnez-moi le nom, merci.

 

BONNE JOURNEE DE MERCREDI A TOUS MES AMIS (es)

 

L Y D I A

Quand je poétise sur les lettres d'un mot,

 

Cela s'appelle : ? Dites-le moi s'il vous plaît car j'ai oublié !

 

Perles de rosée,

 

Réchauffement,

 

Invite à rêver,

 

Nuitamment,

 

Temps ensoleillé,

 

Emballement

 

Main à semer,

 

Paisiblement,

 

Songes de fée.

 

 

BIENTOT LES FLEURS DE COLZA.

 

BON LUNDI

 

L Y D I A

Pour moi la vie c'est "UNE VIE" la nôtre. On n'en a qu'une. C'est notre oeuvre ;

 

J'entends ici ou là des personnes qui divorcent et changent d'homme,

 

dire : j'ai vécu deux vies ou trois vies ou plusieurs vies.

 

"Depuis le moment de notre naissance jusqu'au moment de notre mort,

 

C'est une vie dont il s'agit quoi qu'on fasse."

 

Vivre plusieurs vies ne peut se faire que sur des siècles différents.

 

Des naissances et des morts différentes.

 

Cette vie, il faut tenter de la vivre du mieux qu'on peut.

 

Que l'on n'ait eu qu'un seul mari ou plusieurs.

 

Que l'on ait eu un enfant ou deux ou trois ou qu'on les ait adoptés ;

 

Que l'on ait exercé un travail ou deux ou beaucoup plus.

 

Ou bien que l'on n'ait pas travaillé. Cela existe.

 

Ou encore que l'on soit bénévole.

 

Toutes ces situations sont rassemblées dans notre vie, notre oeuvre.

 

Quelques citations pour argumenter cela :

 

 

* Cueilliez dès maintenant les roses de la vie car jamais le temps

ne suspend son vol et cette fleur qui s'épanouit aujourd'hui,

demain sera flétrie.

 

ET SURTOUT :

 

* La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.

 

- André Malraux

 

 

Une citation japonaise :

 

Avec une volonté tenace tout peut être accompli.

- * - * - * - * - * - * - * -

 

Ce sont des gens tellement courageux, ces JAPONAIS.

 

Ils en ont bien besoin en ce moment où ils sont très touchés.

 

BON DIMANCHE

 

L Y D I A

LORSQUE TOUT DORT

 

Parfois, lorsque tout dort, je m'assieds plein de joie

Sous le ciel étoilé qui sur nos fronts flamboie ;

J'écoute si, d'en haut, il tombe quelque bruit ;

Et l'heure vainement me frappe de son aile

Quand je contemple, ému, cette fête éternelle

Que le ciel rayonnant donne au monde la nuit !

 

Souvent alors j'ai cru que ces soleils de flamme

Dans ce monde endormi n'échauffaient que mon âme ;

Qu'à les comprendre, seul, j'étais prédestiné ;

Que j'étais, moi, vaine ombre obscure et taciturne,

Le roi mystérieux de la pompe nocture ;

Que le ciel, pour moi seul, s'était illuminé !

 

Novembre 1829

 

VICTOR HUGO

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Tout est en harmonie avec moi

De ce qui est en harmonie avec toi, ô monde...

 

Marc-Aurèle

 

L Y D I A