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Par CHAMARIE le 13 Avril 2013 à 15:35
L'enfant, voyant l'aîeule à filer occupée,
Veut faire une quenouille a sa grande poupée.
L'aïeule s'assoupit un peu ; c'est le moment.
L'enfant vient par derrière et tire doucement
Un brin de quenouille où le fuseau tournoie,
Puis s'enfuit triomphante, emportant avec joie
La belle laine d'or que le safran jaunit.
Autant qu'en pourrait prendre un oiseau pour son nid.
Cauterets, août 1843
Victor HUGO
Bon WEEK-END A TOUTES
L Y D I A
27 commentaires -
Par CHAMARIE le 30 Mars 2013 à 21:10
Les Compagnons de la chanson avec Edith Piaf
(les Compagnons)
Village au fond de la vallée
Comme égaré presque ignoré
Voici qu'en la nuit étoilée
Un nouveau-né nous est donné
Jean-François Nicot il se nomme
Il est joufflu, tendre et rosé
À l'église beau petit homme
Demain tu seras baptisé.
(Edith)
Une cloche sonne sonne
Sa voix d'écho en écho
Dit au monde qui s'étonne
C'est pour Jean-François Nicot
C'est pour accueillir une âme
Une fleur qui s'ouvre au jour
À peine à peine une flamme
Encore faible qui réclame
Protection, tendresse, amour.
(Les Compagnons)
Village au fond de la vallée
Loin des chemins loin des humains
Voici qu'après dix-neuf années
Coeur en émoi le Jean-François
Prend pour femme la douce Élise
Blanche comme fleur de pommier
Devant Dieu dans la vieille église
Ce jour, ils se sont mariés.
(Edith)
Toutes les cloches sonnent sonnent
Leur voix d'écho en écho
Merveilleusement couronne
La noce à François Nicot
Un seul coeur, une seule âme,
Dit le prêtre, et pour toujours,
Soyez une pure flamme
Qui s'élève et qui proclame
La grandeur de votre amour.
(Les Compagnons)
Village au fond de la vallée
Des jours, des nuits, le temps a fui
Voici qu'en la nuit étoilée
Un coeur s'endort François est mort
Car toute chair est comme l'herbe
Elle est comme la fleur des champs
Épis, fruits mûrs, bouquets et gerbes
Hélas ! tout va se desséchant.
(Edith)
Une cloche sonne sonne
Elle chante dans le vent
Obsédante et monotone
Elle redit aux vivants:
Ne tremblez pas coeurs fidèles
Dieu vous fera signe un jour
Vous trouverez sous son aile
Avec la vie éternelle
L'éternité de l'amour.Lydia vous embrasse et vous souhaite de bonnes fêtes
24 commentaires -
Par CHAMARIE le 22 Mars 2013 à 13:02
Que faut-il pour écrire ?
C'est simple, il faut du papier et un crayon ou un stylo pour ceux qui le font à l'ancienne. On peut aussi écrire sur l'ordinateur. Pour ma part, j'aime beaucoup cette formule qui permet tout et quand je me trompe, je peux rectifier aussitôt.
A partir de là, tout est possible. Tant d'autres l'ont fait.
Autodidactes ou agrégés, quelle importance ! On n'écrit pas la même chose que l'on ait fait des études ou pas, naturellement. Mais on fait avec ce que l'on a et ce que l'on peut faire.
Il suffit de vouloir écrire depuis longtemps, ou depuis toujours. Ou bien simplement que le désir soit là.
Alors il faut prendre une page blanche ou de couleur peu importe, mais vierge de préférence (sauf sur ordinateur où il suffit de taper sur le clavier.)
Ensuite les mots arrivent. Un, deux, dix. Puis ils se bousculent, il faut les contenir tant ils veulent tous passer en même temps pour se poser sur la page. Cela devient un flot ininterrompu. On commence à y penser un peu puis beaucoup, les idées viennent, parfois même, on en rêve la nuit et là c'est super.
Très vite, ou plus lentement, une page, puis deux, puis dix. On avance, on hésite, on transforme, on reprend depuis le début, on modifie la tournure des phrases, les mots, les paragraphes et, bientôt on a deux cents pages et le livre est pratiquement fini. Mais alors il faut le revoir, le réécrire pour mettre les événements dans un ordre plus logique car parfois c'est un peu bordélique.S'il est pratiquement prêt, il faut encore corriger les fautes, les coquilles, changer un mot qui ne nous semble pas très approprié pour un autre qui aura plus de sens, qui sera plus beau, plus léger... Au bout de quelques mois ou de quelques années, le livre nous paraîtra prêt à le faire imprimer.
Quand il sort tout chaud de l'imprimerie, je ne vous dis pas le bonheur que l'on éprouve : "Un pur bonheur."
Essayez si ça vous tente !Peut-être vais-je vous passer une histoire que j'aie écrite pour mon ancien blog.
Le voulez-vous ?
L Y D I A
12 commentaires -
Par CHAMARIE le 5 Mars 2013 à 12:40
Le sac à main des femmes
est une véritable boîte à outils,
comme en trimbalent
les plombiers.
Et toute la journée,
dès qu'elles ont un moment,
elles réparent...-=-=-=-=-=-=-=-
Oh ! N'insultez
jamais une femme
qui tombe.
Qui sait sous quel
fardeau la pauvre
âme succombe.-=-=-=-=-=-=-
Mettre un frein
à la femme,
c'est mettre
une limite
à la mer.-=-=-=-
BONNE JOURNEE VENTEUSE A TOUTES
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L Y D I A
18 commentaires -
Par CHAMARIE le 23 Février 2013 à 08:03
Profane vieillesse
Au splee enchaînée,
Fuyant la jeunesse
Et ses libertés.
Ah ! Laissez-moi vivre
Comme dans les livres.
J'ai renié le monde,
Le monde mauvais,
Et la voie des ondes
Perverse télé.
Fuyant en moi-même,
Oublier de même.
Oublier les hommes,
Mais j'ai trop aimé.
Je ne puis en somme
Que les retrouver.
Que dire des femmes,
Qui perdent mon âme !
Ainsi va la vie
Et je veux l'aimer
Et laisser l'envie
Tout me dévoyer.
Je me livre aux transes
Des concupiscences.
Finie la sagesse
De cet âge mûr,
Les fausses largesses
D'un esprit obscur.
Et vienne l'amour
Ravager ma tour.
Profane vieillesse
Au spleen enchaînée,
Fuyant la jeunesse
Et ses libertés.
Ah ! Laissez-moi vivre
Comme dans les livres.
GUY RIO
20 février 1996
14 commentaires
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