• Avant que mes chansons aimées,

    Si jeunes et si parfumées,

    Du monde eussent subi l'affront,

    Loin du peuple ingrat qui les foule,

    Vertes et fraîches sur mon front !

     

    De l'arbre à présent détachées,

    Fleurs par l'aquilon desséchées,

    Vains débris qu'on traîne en rêvant,

    Elles errent éparpillées,

    De fange ou de poudre souillées,

    Au gré du flot, au gré du vent.

     

    Moi, comme des feuilles flétries,

    Je les vois, toutes défleuries,

    Courir sur le sol dépouillé,

    Et la foule qui m'environne,

    En broyant du pied ma couronne,

    Passe et rit de l'arbre effeuillé !

     

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    De Victor HUGO (bien sûr)

     

    Bon jeudi

     

    L Y D I A


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    Monte écureuil, monte au grand chêne,

    Sur la branche des cieux prochaine,

    Qui plie et tremple comme un jonc.

     

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    Cigogne, aux vieilles tours fidèle,

    Oh ! Vole ! Et monte à tire d'ailes.

    De l'église à la citadelle,

    Du haut clocher au grand donjon.

     

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    Vieux aigle, monte de ton aire

    A la montagne centenaire

    Que blanchit l'hiver éternel

    Et toi qu'en ta couche inquiète

    Jamais l'aube ne vit muette,

    Monte, monte vive alouette,

    Vive alouette, monte au ciel !

     

    Et maintenant, du haut de l'arbre,

    Des flèches de la tour de marbre,

    Du grand mont, du ciel enflammé,

    A l'horizon, parmi la brume,

    Voyez-vous flotter une plume ?

    Et courir un cheval qui fume ?

    Et revenir mon bien-aimé !

     

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    Victor HUGO

     

    Bon vendredi et week-end !

     

    L Y D I A


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  • Oh ! Laissez-moi ! C'est l'heure où l'horizon qui fume

    Cache un front inégal sous un cercle de brume ;

    L'heure où l'astre géant  rougit et disparaît.

    Le grand bois rougissant dore seul la colline.

    On dirait qu'en ces jours où l'automne décline,

    Le soleil et la pluie ont rouillé la forêt.

     

    Oh ! Qui fera surgir soudain, qui fera naître,

    Là-bas, - tandis que seul je rêve à la fenître

    Et que l'ombre s'amasse au fond du corridor, -

    Quelque ville mauresque, éclatante, inouïe,

    Qui, comme la fusée en gerbe épanouie,

    Déchire ce brouillard avec ses flèches d'or !

     

    Quelle vienne inspirer, ranimer, ô génies !

    Mes chansons, comme un ciel d'automne, rembrunies,

    Et jeter dans mes yeux son magique reflet,

    Et longtemps, s'éteignant en rumeurs étouffées,

    Avec les mille tours de ses palais de fées,

    Brumeuse, denteler l'horizon violet !

     

    3 septembre 1828

    Victor Hugo

     

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    L Y D I A


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  • Poème écrit par François Fabié

     

    Retouché par moi-même :

     

    Vieillir, le moins possible

    Car ce n’est pas terrible.

    Vivre comme la veille

    Ne pas se traiter de vieille !

     

    Avec bonheur, dès que l’aube se lève,

    Sans penser qu’on a un jour de plus,

    Garder bien ancrés tous ses rêves.

    Comme la veille, sourire et plus.

     

    Avoir pour tout de pareils appétits.

    Aimer les grands et les petits.

    Repousser toutes les peurs,

    Jusqu’à la fin aimer les fleurs.

     

    Améliorer chaque jour son savoir,

    Sans devenir pédant,

    Garder toujours l’espoir

    Etre plus tolérant.

     

    Ne se résigner à rien… ne pas rester sur le rivage,

    Ne pas craindre d’être importun ni devenir sauvage,

    Ne pas rester ignoré tout en restant près d’eux,

    Même s’ils voguent sur les flots hasardeux.

     

    Vaquer aux soins des départs en voyage,

    Faire beaucoup de bien autour de soi.

    Ne négliger ni son corps ni son image,

    Rester ouvert à la foi,

     

    Jusqu’au dernier jour

     

    BON VENDREDI ET WEEK-END

     

    Lydia et son chéri

     

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  • Grandir c'est dépasser ce que vous êtes aijourd'hui.

     

    Prenez appui sur vous-mêmes.

     

    N'imitez pas.

     

    Ne prétendez pas avoir atteint le but,

     

    Et n'essayez pas de brûler les étapes.

     

    Essayez seulement de grandir.

     

     

     

    -=-=-=-=-=

     

    Ta voie est bonne pour toi,

     

    Mais pas pour moi.

     

    Ma voie est bonne pour moi,

     

    Mais pas pour toi.

     

    Swami Pradjampad

     


     

    Image du Blog chambly.centerblog.net
    Source : chambly.centerblog.net sur centerblog.

     

     

    BON MERCREDI A VOUS QUI ME VISITEZ

     

    l y d i a


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